Quels sont les types d’impression pour personnaliser des boîtes cadeaux vides pour commercants ?

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Pour un professionnel, il y’a mille et une raisons de personnaliser les boites cadeaux. Peut-être désirez-vous que vos clients gardent un souvenir de leur passage dans votre magasin… Peut-être voulez-vous montrer à vos collaborateurs à quel point ils comptent pour vous… Peut-être cherchez-vous à rendre votre événement professionnel unique…

Pour atteindre ces objectifs et plus, investissez quelques euros dans la personnalisation de vos emballages. Inscrivez-y votre logo ou faites graver un texte reflétant bien la préciosité du moment. Et grâce aux avancées fulgurantes de la technologie, désormais, les techniques d’impression s’adaptent à votre budget et à vos besoins. 183 vous de choisir celle qui vous convient le mieux.

1) La typographie

Au XIe siècle, Bi Cheng, un inventeur Chinois ayant vécu sous la dynastie Song, a eût une idée de génie. Et s’il recouvrait des caractères d’encre avant de les apposer avec force sur un bout de parchemin ? Après moult expérimentations, le Chinois établit ce qui allait devenir les bases de la typographie moderne.

Très vite, l’ingéniosité de son procédé fût reprise aux quatre coins du monde. En Corée, les ingénieurs y ont recours mais en se servant d’encres à l’eau. Quelques siècles plus tard, Johannes Gutenberg, industrialise ces techniques en ayant recours à des presses mécaniques et à de l’encre grasse. L’imprimerie moderne était née !

Aujourd’hui encore, force est de constater que la typographie moderne n’est pas si différente de ce qu’elle était au XIe siècle.

Sur une surface portant des tracés de caractères, de l’encre est versée en abondance. Par-dessus, l’imprimeur rajoute une feuille de papier vierge et compresse le tout en se servant d’un appareil spécial.

Rapide, la typographie est une technique d’impression pas chère qui séduit les professionnels aux budgets réduits.

2) La sérigraphie

Parfois appelé flocage, la sérigraphie permet de personnaliser des emballages rapidement et à faible coût. Dérivant des vocables latins sericum (la soie) et graphein (l’écriture), cette technique fait appel à des pochoirs, lesquels sont calés entre l’encre et le support.

Comme la typographie, la sérigraphie a vu le jour en Chine, sous la dynastie Song (960 -1279). Cependant, elle n’entrera dans l’ère moderne qu’à partir du XIXe siècle quand les immigrés Chinois apporteront cette technique d’impression au pays de l’oncle Sam.

Très vite, des artistes de renom à l’instar d’Andy Warhol tombent sous son charme. Comment faire autrement ? La sérigraphie permet de donner vie à tous les dessins imaginés par l’esprit avec une facilité déconcertante. Sur les véhicules, les panneaux de signalisation, les affiches… Jusqu’aujourd’hui, la sérigraphie reste l’une des méthodes d’impression les plus utilisées.

Que ce soit pour personnaliser des sacs en papier ou des supports en 3D, le procédé de la sérigraphie reste le même. Avant toute chose, l’imprimeur crée un pochoir, lequel reprend le modèle demandé par le client. Après avoir été gorgé d’encre, la toile est déposée sur le support à personnaliser et l’encre est diffusée à l’aide d’une racle.

Garantissant une couleur intense et économiquement intéressante, la sérigraphie n’est pourtant pas exempte de défauts. Chaque couleur nécessite la création d’un nouveau pochoir et la vitesse d’impression dépasse rarement les 1 800 pièces / heure.

3) La flexographie

Désirez-vous faire graver des messages en relief sur vos emballages ? Si la réponse est oui, la flexographie est peut-être la technique qu’il vous faut. À mi-chemin entre la sérigraphie et la typographie, la flexographie est une technique qui fait les beaux jours des industriels depuis les années 1950.

Bien qu’une aura de mystère auréole sa création, la première utilisation du terme flexographie date de 1952 et est le fait d’armes d’un groupe d’ingénieurs Américains.

Étymologiquement, flexographie descend de deux racines grecques : flexos (souple) et graphein (écrire). À n’en point douter, le fait que la technique puisse utiliser une large palette d’encres a fortement influencé sa dénomination.

En effet, la flexographie est l’une des rares techniques d’impression d’emballages qui puissent utiliser de l’encre à l’eau, de l’encre à solvant ou de l’encre à UV. Grâce à cette flexibilité, la flexographie peut être employée sur une grande variété d’objets allant du papier kraft aux bouteilles en plastique.

En plus d’imprimer en relief, la flexographie comporte d’autres avantages indéniables : le coût est accessible et la mise en œuvre de l’impression se fait aisément. Et bien évidemment, l’imprimeur peut choisir entre l’encre à l’eau, à l’huile ou à UV.

4) L’impression numérique

C’est sans doute la technique d’impression la plus connue du grand public. Avec elle, il suffit de relier un ordinateur à une imprimante pour voir la magie opérer. Souvent décrite comme « la seconde révolution de l’imprimerie », elle a démocratisé la Publication Assistée par Ordinateur (PAO) dans les années 1980.

Pourquoi est-elle si populaire ? Parce qu’elle ne requiert rien d’autre qu’un fichier numérique. Pour les entreprises, c’est moins de tracasseries et la possibilité d’être plus créatif. Pour les imprimeries, il suffit de quelques clics pour que le travail soit accompli.

Il convient de souligner que l’impression numérique peut se faire par le biais de différents procédés. Jet d’encre, ionographie, digigraphie… Personnaliser ses emballages n’a jamais été aussi facile.

De par ses coûts de mise en œuvre très compétitifs, l’impression numérique est l’une des rares techniques industrielles qui puisse être utilisé sur de faibles quantités. Cependant, les couleurs sont souvent un peu ternes et leur tenue laisse parfois à désirer. C’est pourquoi il est fortement recommandé de toujours poser une couche de vernis une fois l’impression numérique finie.

5) L’impression offset

Attention : cette technique d’impression est uniquement réservée aux gros tirages. Impression de livres, d’affiches publicitaires ou de catalogues sont les raisons les plus fréquentes de recourir à une impression offset.

Plébiscitée pour la création de packaging haut de gamme, l’impression offset est loin d’être une procédure facile. En effet, avant de vous délecter de votre emballage personnalisé d’exception, il vous faudra passer par trois étapes délicates.

Premièrement, l’imprimeur se charge de reproduire l’image souhaitée sur un immense cylindre en utilisant de la photogravure. Au cours de ce moment crucial, l’imprimeur créera sur le cylindre des zones hydrophobes et d’autres hydrophiles, sachant que l’encre ne s’arrimera qu’aux premières.

Deuxièmement, il faut faire appel à un second cylindre sobrement appelé « blanchet ». C’est ce dernier qui transférera l’image sur le support d’impression.

Et enfin, la troisième et dernière étape. Maintenant que l’emballage s’est vu apposer le motif, il devra passer au-travers de différentes plaques qui lui donneront sa couleur. Comme en sérigraphie, il y’a autant de plaques qu’il y’a de couleurs. Cependant, dans les faits, la plupart des imprimeries préfèrent travailler avec 4 couleurs de base : le cyan, la magenta, le jaune et le noir.

De toutes les techniques d’impression, l’offset est sans conteste celle qui donne les résultats les plus qualitatifs. Cependant, la finesse de ses détails n’a d’égale que son haut degré d’exigence.

Seuls les gros tirages peuvent être pris en compte. En outre, les formats nécessaires sont plus imposants que ceux standards et consomment donc plus de papier. Mais une fois ces quelques obstacles surmontés, l’impression offset reste la garantie d’avoir des emballages personnalisés de première facture.

6) La xérographie

Communément appelé l’impression laser, la xérographie permet d’obtenir des emballages personnalisés sur lesquels chaque petit détail est parfaitement représenté. Peu importe à quel point votre design fourmille d’éléments, chacun sera parfaitement représenté grâce à l’impression laser.

Malheureusement, la xérographie n’est pas adaptée à tous les supports. En effet, le procédé fait appel à une température avoisinant les 200 °C. Avant toute chose, il faut donc se rassurer que votre matériel soit capable de résister à cette température.

7) L’héliogravure

Dernière technique d’impression à être présenté dans cet article : l’héliogravure. À l’instar de la typographie, l’héliogravure permet d’imprimer directement sur les supports. Pas besoin de recourir à des intermédiaires.

Pour y parvenir, cette technique d’impression a recours à un cylindre comportant de nombreuses alvéoles. En fonction du résultat escompté, on dépose de l’encre dans certains des orifices dudit cylindre. Par la suite, une forte pression mécanique permet de graver le motif sur l’emballage de votre choix.

Malheureusement peu connue du grand public, l’héliogravure est une technique d’impression d’une rare efficacité. Sa qualité n’a rien à envier à celle des impressions offset : photos et images brillent de mille feux, et ce quelque soit leur palette de couleurs.

De plus, en ayant recours à l’héliogravure, il devient possible d’imprimer de longues séries sans que cela ne s’accompagne d’une perte de qualité ou que les couleurs ne commencent à pâlir.

Malheureusement, l’héliogravure comporte quelques défauts. Il faut du temps pour configurer les appareils et personnaliser le cylindre d’impression. De plus, l’héliogravure est une technique d’impression qui n’est véritablement rentable qu’avec de gros volumes.

Comme vous pouvez le constater, bien personnaliser un emballage est toute une science. Au moment où vous lui parlez de votre projet, l’expert en face de vous se demande quelle technique d’impression sera la plus appropriée… Impression offset ? Sérigraphie ? Héliogravure ? Heureusement pour vous, les professionnels de comptoir-emballage savent exactement quoi faire.

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